Crédit: D.R
mercredi 25 décembre 2013
MacBook Air Haswell plus véloce surtout pour l'affichage et le transfert de données
En début de semaine, Apple a annoncé l'évolution de son MacBook Air. Le portable d'Apple intègre la quatrième génération de processeurs Core d'Intel, nom de code Haswell.
Testé par nos confrère du Macworld Lab du groupe IDG - auquel nous sommes affiliés - le MacBook Air affiche des résultats très intéressants, c'est le moins qu'on puisse dire. Déjà, les anciens modèles 13 pouces sortis en 2012 et 2013 avaient obtenu au banc de test Speedmark 8 des notes globales équivalentes en terme de performance système, mais les résultats par machine dressent un profil différent.
Le MacBook Air est proposé en quatre versions standard, qui partagent toutes plusieurs composants internes. Chaque modèle est équipé d'un processeur dual-core Core i5 de quatrième génération cadencé à 1,3 GHz et capable d'atteindre des vitesses de 2,6 GHz en mode Turbo Boost. Les documents marketing ne le mentionnent pas, mais la technologie Hyper-Threading est supportée par les processeurs Core i5, ce qui permet aux applications multi-thread de travailler avec quatre coeurs de traitement (deux physiques et deux autres virtuels) sur ces systèmes dual core. Tous les modèles de MacBook Air sont livrés en standard avec 4 Go de mémoire LPDDR 1600MHz et sont équipés des‡ puces graphiques intégrées HD Graphics 5000 d'Intel.
Des performances CPU presque identiques
Comme on pouvait s'y attendre, les performances des nouveaux MacBook Air 11 et 13 pouces sont pratiquement identiques. Un seul test du Speedmark montre une différence entre les deux modèles. Les résultats des comparatifs entre les anciens et les nouveaux modèles sont également très proches. Globalement, le nouveau MacBook Air 11 pouces est 9 % plus rapide que le modèle Core i5 Ivy Bridge cadencé à 1.7 GHz sorti l'année dernière. Les tests sur les applications affichent aussi de nombreux résultats très proches, sept tests (sur Photoshop et Aperture notamment) affichant moins de 3 % d'écart.
Les principales différences se manifestent dans l'affichage graphique et le stockage. Dans la nouvelle version, le processeur Intel HD Graphics 5000 gagne 24 % dans le test Open GL de Cinebench lequel mesure le nombre d'images par seconde et monte de 8 % en nombre de trames dans Portal 2. Le stockage flash est nettement plus rapide dans le nouveau MacBook Air, lequel est parvenu à transférer 6 Go de fichiers et de dossiers en moitié moins de temps que le MacBook Air précédent (51 % plus rapide). Au test Disk Speed de Black Magic, le nouveau modèle 11 pouces affiche 667,7 Mbits/s, contre 141,1 Mbits/s pour le MacBook Air 2012 intégrant un stockage flash de 64 Go. En vitesse d'écriture, le dernier modèle 11 pouces affiche 726,8 Mbits/s, contre 393,7 Mbits/s pour la version 2012.
Des améliorations en affichage 3D
En ce qui concerne les modèles 13 pouces, le dernier MacBook Air Haswell Core i5 cadencé à 1.3GHz et le MacBook Air Ivy Bridge cadencé à 1.8 GHz sorti l'année dernière ont obtenu des scores globaux identiques au Speedmark, mais ces résultats masquent les différences obtenues dans les tests individuels de machine à machine. Dans 8 tests sur 15, l'ancien modèle s'st montré plus rapide, y compris pour l'export iMovie, 34 % plus rapide avec l'ancien 13 pouces. Le nouveau modèle s'est montré plus rapide dans 7 tests sur 15, dont une amélioration de 30 % dans les taux de trame mesurés par le test Open GL de Cinebench et 28 % plus rapide en copie de fichiers.
Le Macworld Lab a également comparé le nouveau MacBook Air 13 pouces avec le MacBook Pro Retina Core i5 Ivy Bridge actuel, cadencé à 2,6 GHz. Selon le Speedmark, le MacBook Pro s'est montré 14 % plus rapide. Dans les tests d'applications individuelles, le MacBook Pro Retina a été plus rapide dans tous les domaines - à l'exception des graphiques et des vitesses de stockage. Le nouveau MacBook Air 13 pouces intégrant la puce HD Graphics 5000 d'Intel s'est montré 31 % plus rapide dans le test Cinebench OpenGL et 14 % plus rapide dans Portal 2 que le MacBook Pro 13 pouces intégrant la puce Graphics 4000 d'Intel. Le nouveau MacBook Air s'est aussi montré 24 % plus rapide dans le test de copie de fichier.
lundi 16 décembre 2013
Avec Havana, OpenStack cible les clouds hybrides dans les entreprises
L'architecture d'OpenStack repose sur un grand nombre de composants Open Source
La dernière version du code de la plateforme de cloud computing OpenStack Havana apporte de nombreuses fonctionnalités directement tournées vers le monde de l'entreprise.
Si le projet OpenStack proposait à ses débuts des fonctionnalités de cloud compute et de stockage en ligne, il a par la suite évolué de manière à favoriser le réseautage virtuel, la gestion des identités et des accès, et depuis cette semaine une meilleure gestion et un meilleur déploiement des clouds. La sortie de Havana comporte en effet deux grandes nouveautés ainsi qu'un certain nombre de mises à jour plutôt intéressantes. L'un des outils phares porte le nom de code Heat. C'est une plateforme d'orchestration qui permet aux utilisateurs de provisionner plus facilement les clouds basés sur OpenStack. En utilisant la brique Heat, les développeurs d'applications peuvent alimenter des templates directement dans le programme, l'application déployant automatiquement les ressources nécessaires. Heat peut aussi lancer des applications, créer des machines virtuelles et automatiser l'ensemble du processus. Il fournit également des compatibilités avec la plateforme d'orchestration d'Amazon Web Service nommé CloudFormation. Une information qui signifie que les templates AWS seront fonctionnels dans des environnements OpenStack .
L'une des autres innovations s'appelle Ceilometer. Ce service collecte des données d'utilisation à travers les clouds OpenStack et s'intègre au service d'authentification et au système de gestion des identités - nom de code Keystone - pour fournir des données précises sur les comportements des utilisateurs. La nature des ressources utilisées et le temps d'utilisation de celles-ci peuvent ainsi être enregistrées et permet aux fournisseurs de services une facturation automatique.
Neutron remplace Quantum et apporte son lot de nouveautés
À l'ordre du jour aussi, la stack de stockage objets Swift dispose dorénavant de configurations de sécurité, notamment le chiffrement de bout en bout de tous les drivers. Il ajoute en outre la possibilité de procéder à une migration de volumes entre différents fournisseurs de stockage utilisant la brique Swift. Cela permet aux utilisateurs de profiter des avantages et des performances des différentes plateformes de stockage en fonction de leurs coûts respectifs. La stack de réseau virtuel Quantum a également été renommée Neutron et supporte dorénavant les implémentations de réseaux virtuels Open vSwitch et NSX de VMware. Il fonctionne également avec les commutateurs supportant OpenFlow et pourra, selon Jonathan Bryce, directeur exécutif de l'OpenStack Foundation, se brancher sur de nombreux périphériques Cisco. Rappelons que Neutron créé des réseaux de manière standardisée, la liaison d'un dispositif de mise en réseau et l'ajout de fonctionnalités aux réseaux pouvant être gérés via une API. Les dernières fonctionnalités incluent d'ailleurs la possibilité de créer facilement des VPN et des firewalls.
OpenStack: de plus en plus tourné vers l'entreprise
Après les opérateurs et les fournisseurs de services cloud, OpenStack s'intéresse aux entreprises en ajoutant des composants spécifiquement développés pour séduire ces derniers. Les outils de gestion de cloud comme Heat et les outils de suivi comme Ceilometer sont des pièces importantes d'une plateforme cloud pour n'importe quel utilisateur, mais, il faut bien le dire, surtout pour les entreprises. Heat est ainsi censé fonctionner non seulement avec les clouds OpenStack mais peut également gérer les ressources d'AWS. « L'hétérogénéité du management reflète une réalité du monde de l'entreprise dans lequel ces dernières intègrent différentes stratégies » précise d'ailleurs Jonathan Bryce. Havana propose au final plus de 400 mises à jour et fait suite aux contributions de 910 personnes de 145 entreprises différentes; une augmentation de 60% par rapport à la dernière version.
vendredi 13 décembre 2013
Ubuntu Touch porté avec succès sur la tablette Sony Xperia Tablet Z
Fournies par le site taïwanais ePrice, qui a été une source constante de rumeurs à propos des dispositifs mobiles et plus particulièrement sur le dispositif de HTC, les images montrent un smartphone de marque HTC qui semble disposer d’un scanner d’empreintes digitales en dessous de la caméra logée sur la coque arrière.
Pour prouver le fait que le petit carré inséré sous la caméra est un lecteur d’empreintes digitales et non une sorte de vignette destinée à couvrir quelque chose, nous avons une image différente dans laquelle la coque arrière de l’appareil est enlevée, laissant apparaître ce qui ressemble à un scanner d’empreintes digitales.
En outre, il y a aussi une icône dans les paramètres affichant une image d’empreinte digitale, même si à l’heure actuelle il est difficile de dire quelles sont les caractéristiques réelles du scanner d’empreintes digitales, et à quoi ce dernier pourrait être utilisé, sauf pour le déverrouillage du smartphone. On peut noter au passage que l’écran du smartphone est flou dans la plupart des images, ce qui n’est pas des plus simples pour tenter de deviner quelque chose.
Le HTC One Max n’est pas le seul smartphone qui est répandu pour disposer d’un lecteur d’empreintes digitales. En effet, très récemment il a été question que l’iPhone 5S, le successeur de l’iPhone 5 qui pourrait être dévoilé le 10 septembre prochain, est également susceptible d’embarquée une telle fonctionnalité.
Reste à savoir comment HTC va tenter de mettre en avant cette nouvelle fonctionnalité, si celle-ci est réellement embarqué dans le One Max.
vendredi 6 décembre 2013
Computex 2013 LG dévoile ses Tab-Book H160 et Z160 et son ultrabook Z360
LG n’est pas venu les mains vides au salon Computex 2013 de Taïwan puisqu’il présente deux tablettes tactiles convertibles 11 pouces et un ultrabook 13 pouces, tous sous Windows 8.
Outre ses nouveautés TV, LG avait profité du CES 2013 en début d’année pour dévoiler les prototypes de deux tablettes tactiles convertibles, les Z160 et H160, ainsi qu’un ultrabook 13 pouces, le Z360. Aujourd’hui, ces modèles sont présentés en version finalisée au salon Computex de Taïwan et le constructeur coréen précise qu’ils seront commercialisés à partir du mois de juillet.
Sous l’écran 11,6 pouces IPS défini en 1 366 x 768 pixels du Tab-Book H160, on trouve un processeur Intel Atom Z2760 double cœur cadencé à 1,8 GHz, 2 Go de mémoire vive et une capacité de stockage de 64 Go, le tout animé par la version 32 bits de Windows 8 et pour un poids de 1 kilo seulement. Un peu plus lourd (1,25 kilo) mais doté du même écran, le Tab-Book Z160 embarque de son côté un processeur Intel Core i5 3337U basse consommation à 1,8 GHz, 4 Go de mémoire vive, une capacité de stockage de 128 Go et l’édition 64 bits de Windows 8. L’autonomie annoncée du premier est de 12 heures et celle du second de 6 heures.
Le processeur Core i5 du Tab-Book Z160 se retrouve sous le capot de l’ultrabook Z360, doté d’un écran 13,3 pouces 1080p, malheureusement non tactile. Les caractéristiques techniques sont semblables avec 4 Go de mémoire vive, 128 Go de stockage et Windows 8 en version 64 bits. La connectique intègre deux prises USB 3.0, deux lecteurs de cartes microSD et une sortie HDMI. Le poids est limité à 1,15 kilo pour une autonomie comprise entre 6 et 7 heures.
Les prix et la disponibilité exacte de ces modèles, selon les pays, n’ont cependant pas été précisés. (EP)
dimanche 1 décembre 2013
Ebooks vers un modèle Allemand
Souvent comparée à la France en termes de développement du marché des ebooks, l’Allemagne accélère son adoption du format numérique, et réussit même à imposer son modèle.
L'Allemagne est souvent considérée comme un des jumeaux de la France en ce qui concerne l'arrivée du livre numérique : même attachement au papier, même culture du livre, même arrivée des grands acteurs, même questionnement juridique sur le prix, et TVA réduite... et pourtant, l'adaptation du marché Allemand face aux nouveaux défis du numérique semble plus rapide.
Les derniers chiffres de l’institut Gfk
L’institut Gfk annonce que le format numérique représenterait 2,4 % des ventes de livre. Si ce chiffre peut paraître faible, il faut le comparer au 0,5% d'il y a 3 ans, mais aussi au 0,6% actuel pour la France, selon les chiffres du même institut Gfk récemment. Un précédent rapport du même institut il y a un an prévoit même que ce chiffre pourrait passer à 17% à l'horizon 2015, alors qu'il ne prévoit que 3% pour la France à cette même époque. Amazon ou Kobo sont en effet arrivés il y a très peu de temps, et l'offre Tolino (un groupement national) est aussi elle-même très récente. Le marché commence donc à peine à se structurer, et les chiffres sont donc très encourageants.
Il faut dire que l'Allemagne n'est pas en reste pour ce qui est des initiatives : diverses liseuses ont été lancées, parfois sans succès, mais aussi des services comme les cartes cadeaux pour les ebooks, comme celles que l'on trouve aux Etats-Unis. Et la réflexion concernant le numérique est prise au sérieux, peut-être plus que chez nous, avec de véritables synergies qui s'organisent entre les différents métiers du livre.
L'exemple et les bons résultats de Tolino
Tolino, c'est ce groupement entre plusieurs acteurs Allemands du livre numérique et des Telecom pour proposer une alternative à Amazon et aux autres grandes entreprises qui essayent depuis les États-Unis (et leurs bases arrière du Luxembourg) de conquérir le reste du monde. Plutôt que de se laisser manger par les ogres américains, les Allemands ont réussi à s'entendre pour proposer une offre très cohérente, dont il faudrait s'inspirer.
Cette offre est constituée d'un catalogue, d'une liseuse et de services Cloud. Le catalogue est important, regroupe les ebooks de nombreux éditeurs allemands, et a beaucoup augmenté depuis son lancement il y a 100 jours, passant de 300.000 à 500.000. Car c'est en effet un communiqué de presse de Tolino pour fêter les 100 jours du lancement qui indique non seulement que le nombre de titres augmentait, mais aussi que les ventes des liseuses ont dépassé toutes les attentes, avec plus de 50.000 unités vendues.
Il faut dire qu'une liseuse six pouces à encre électronique E-Ink Pearl HD, avec éclairage intégré, connectée à l'offre des libraires allemands, un stockage de 25 Go dans le Cloud, le tout proposé dans un grand nombre de points de vente (1500) à 99 € a de quoi séduire. En face, personne ne peut proposer mieux, ni Amazon, ni Kobo, ni Bookeen, présent aussi en Allemagne. Malgré de petits soucis au départ, une mise à jour en mai a permis de régler quelques problèmes liés à l'éclairage intégré, et d'ajouter le surlignage aux fonctionnalités.
La réaction d'Amazon
L'importance stratégique du marché allemand se repère entre autres aux réactions d'Amazon. Tout d'abord, les grandes campagnes d'affichage d'Amazon en Allemagne, commentées par le site Buchreport.de démontrent que l'acteur ne veut pas laisser passer ce marché.
Mais c'est surtout la baisse de prix du Kindle, exclusivement en Allemagne, qui démontre la nervosité d'Amazon. La liseuse d'entrée de gamme est ainsi désormais proposée à 69 €, alors qu'elle à à 79 € ailleurs en Europe. Amazon essaye donc de réagir sur un marché qui est en train peut-être de lui échapper. Kobo, très actif, mais peut-être surtout la liseuse Tolino et son rapport qualité / prix imbattable sont passés par là.
En effet, face à une offre nationale, véritable alternative structurée et très attractive, Amazon n’est plus aussi attractif. A offre “égale” (hors catalogue), et alors qu’Amazon souffre de plus en plus d’un problème d’image, qui ne privilégierait pas une offre nationale ? Dans le cas contraire, pourquoi baisser de 10 € le prix de de sa machine sur ce marché.
Un modèle à suivre ?
S'il est possible dans des pays similaire au nôtre de structurer une offre attractive, de résister aux géants, pourquoi ne pas le faire aussi ?
Il faut peut être sortir de notre posture consistant à seulement créer un maximum de barrières juridiques. Si protéger nos acteurs nationaux et notre culture est important, et si une partie de cette protection passe par l’interdiction de certaines pratiques commerciales, faisons-le. Mais n’oublions pas que la seule solution à long terme, c’est de battre ces acteurs sur leur terrain, en proposant une offre plus attractive. Certains projets sont en préparation en France aussi, et il faut espérer qu'ils seront au niveau du défi à relever. Le plus grand défi sera certainement de faire travailler tout le monde ensemble pour un jour pouvoir proposer quelque chose qui séduise vraiment les utilisateurs.
Nous avons tout pour cela : éditeurs, grand réseau de libraires pour distribuer contenus et matériel, et même un fabricant de liseuses Français.