Crédit: D.R
mercredi 25 décembre 2013
MacBook Air Haswell plus véloce surtout pour l'affichage et le transfert de données
En début de semaine, Apple a annoncé l'évolution de son MacBook Air. Le portable d'Apple intègre la quatrième génération de processeurs Core d'Intel, nom de code Haswell.
Testé par nos confrère du Macworld Lab du groupe IDG - auquel nous sommes affiliés - le MacBook Air affiche des résultats très intéressants, c'est le moins qu'on puisse dire. Déjà, les anciens modèles 13 pouces sortis en 2012 et 2013 avaient obtenu au banc de test Speedmark 8 des notes globales équivalentes en terme de performance système, mais les résultats par machine dressent un profil différent.
Le MacBook Air est proposé en quatre versions standard, qui partagent toutes plusieurs composants internes. Chaque modèle est équipé d'un processeur dual-core Core i5 de quatrième génération cadencé à 1,3 GHz et capable d'atteindre des vitesses de 2,6 GHz en mode Turbo Boost. Les documents marketing ne le mentionnent pas, mais la technologie Hyper-Threading est supportée par les processeurs Core i5, ce qui permet aux applications multi-thread de travailler avec quatre coeurs de traitement (deux physiques et deux autres virtuels) sur ces systèmes dual core. Tous les modèles de MacBook Air sont livrés en standard avec 4 Go de mémoire LPDDR 1600MHz et sont équipés des‡ puces graphiques intégrées HD Graphics 5000 d'Intel.
Des performances CPU presque identiques
Comme on pouvait s'y attendre, les performances des nouveaux MacBook Air 11 et 13 pouces sont pratiquement identiques. Un seul test du Speedmark montre une différence entre les deux modèles. Les résultats des comparatifs entre les anciens et les nouveaux modèles sont également très proches. Globalement, le nouveau MacBook Air 11 pouces est 9 % plus rapide que le modèle Core i5 Ivy Bridge cadencé à 1.7 GHz sorti l'année dernière. Les tests sur les applications affichent aussi de nombreux résultats très proches, sept tests (sur Photoshop et Aperture notamment) affichant moins de 3 % d'écart.
Les principales différences se manifestent dans l'affichage graphique et le stockage. Dans la nouvelle version, le processeur Intel HD Graphics 5000 gagne 24 % dans le test Open GL de Cinebench lequel mesure le nombre d'images par seconde et monte de 8 % en nombre de trames dans Portal 2. Le stockage flash est nettement plus rapide dans le nouveau MacBook Air, lequel est parvenu à transférer 6 Go de fichiers et de dossiers en moitié moins de temps que le MacBook Air précédent (51 % plus rapide). Au test Disk Speed de Black Magic, le nouveau modèle 11 pouces affiche 667,7 Mbits/s, contre 141,1 Mbits/s pour le MacBook Air 2012 intégrant un stockage flash de 64 Go. En vitesse d'écriture, le dernier modèle 11 pouces affiche 726,8 Mbits/s, contre 393,7 Mbits/s pour la version 2012.
Des améliorations en affichage 3D
En ce qui concerne les modèles 13 pouces, le dernier MacBook Air Haswell Core i5 cadencé à 1.3GHz et le MacBook Air Ivy Bridge cadencé à 1.8 GHz sorti l'année dernière ont obtenu des scores globaux identiques au Speedmark, mais ces résultats masquent les différences obtenues dans les tests individuels de machine à machine. Dans 8 tests sur 15, l'ancien modèle s'st montré plus rapide, y compris pour l'export iMovie, 34 % plus rapide avec l'ancien 13 pouces. Le nouveau modèle s'est montré plus rapide dans 7 tests sur 15, dont une amélioration de 30 % dans les taux de trame mesurés par le test Open GL de Cinebench et 28 % plus rapide en copie de fichiers.
Le Macworld Lab a également comparé le nouveau MacBook Air 13 pouces avec le MacBook Pro Retina Core i5 Ivy Bridge actuel, cadencé à 2,6 GHz. Selon le Speedmark, le MacBook Pro s'est montré 14 % plus rapide. Dans les tests d'applications individuelles, le MacBook Pro Retina a été plus rapide dans tous les domaines - à l'exception des graphiques et des vitesses de stockage. Le nouveau MacBook Air 13 pouces intégrant la puce HD Graphics 5000 d'Intel s'est montré 31 % plus rapide dans le test Cinebench OpenGL et 14 % plus rapide dans Portal 2 que le MacBook Pro 13 pouces intégrant la puce Graphics 4000 d'Intel. Le nouveau MacBook Air s'est aussi montré 24 % plus rapide dans le test de copie de fichier.
lundi 16 décembre 2013
Avec Havana, OpenStack cible les clouds hybrides dans les entreprises
L'architecture d'OpenStack repose sur un grand nombre de composants Open Source
La dernière version du code de la plateforme de cloud computing OpenStack Havana apporte de nombreuses fonctionnalités directement tournées vers le monde de l'entreprise.
Si le projet OpenStack proposait à ses débuts des fonctionnalités de cloud compute et de stockage en ligne, il a par la suite évolué de manière à favoriser le réseautage virtuel, la gestion des identités et des accès, et depuis cette semaine une meilleure gestion et un meilleur déploiement des clouds. La sortie de Havana comporte en effet deux grandes nouveautés ainsi qu'un certain nombre de mises à jour plutôt intéressantes. L'un des outils phares porte le nom de code Heat. C'est une plateforme d'orchestration qui permet aux utilisateurs de provisionner plus facilement les clouds basés sur OpenStack. En utilisant la brique Heat, les développeurs d'applications peuvent alimenter des templates directement dans le programme, l'application déployant automatiquement les ressources nécessaires. Heat peut aussi lancer des applications, créer des machines virtuelles et automatiser l'ensemble du processus. Il fournit également des compatibilités avec la plateforme d'orchestration d'Amazon Web Service nommé CloudFormation. Une information qui signifie que les templates AWS seront fonctionnels dans des environnements OpenStack .
L'une des autres innovations s'appelle Ceilometer. Ce service collecte des données d'utilisation à travers les clouds OpenStack et s'intègre au service d'authentification et au système de gestion des identités - nom de code Keystone - pour fournir des données précises sur les comportements des utilisateurs. La nature des ressources utilisées et le temps d'utilisation de celles-ci peuvent ainsi être enregistrées et permet aux fournisseurs de services une facturation automatique.
Neutron remplace Quantum et apporte son lot de nouveautés
À l'ordre du jour aussi, la stack de stockage objets Swift dispose dorénavant de configurations de sécurité, notamment le chiffrement de bout en bout de tous les drivers. Il ajoute en outre la possibilité de procéder à une migration de volumes entre différents fournisseurs de stockage utilisant la brique Swift. Cela permet aux utilisateurs de profiter des avantages et des performances des différentes plateformes de stockage en fonction de leurs coûts respectifs. La stack de réseau virtuel Quantum a également été renommée Neutron et supporte dorénavant les implémentations de réseaux virtuels Open vSwitch et NSX de VMware. Il fonctionne également avec les commutateurs supportant OpenFlow et pourra, selon Jonathan Bryce, directeur exécutif de l'OpenStack Foundation, se brancher sur de nombreux périphériques Cisco. Rappelons que Neutron créé des réseaux de manière standardisée, la liaison d'un dispositif de mise en réseau et l'ajout de fonctionnalités aux réseaux pouvant être gérés via une API. Les dernières fonctionnalités incluent d'ailleurs la possibilité de créer facilement des VPN et des firewalls.
OpenStack: de plus en plus tourné vers l'entreprise
Après les opérateurs et les fournisseurs de services cloud, OpenStack s'intéresse aux entreprises en ajoutant des composants spécifiquement développés pour séduire ces derniers. Les outils de gestion de cloud comme Heat et les outils de suivi comme Ceilometer sont des pièces importantes d'une plateforme cloud pour n'importe quel utilisateur, mais, il faut bien le dire, surtout pour les entreprises. Heat est ainsi censé fonctionner non seulement avec les clouds OpenStack mais peut également gérer les ressources d'AWS. « L'hétérogénéité du management reflète une réalité du monde de l'entreprise dans lequel ces dernières intègrent différentes stratégies » précise d'ailleurs Jonathan Bryce. Havana propose au final plus de 400 mises à jour et fait suite aux contributions de 910 personnes de 145 entreprises différentes; une augmentation de 60% par rapport à la dernière version.
vendredi 13 décembre 2013
Ubuntu Touch porté avec succès sur la tablette Sony Xperia Tablet Z
Fournies par le site taïwanais ePrice, qui a été une source constante de rumeurs à propos des dispositifs mobiles et plus particulièrement sur le dispositif de HTC, les images montrent un smartphone de marque HTC qui semble disposer d’un scanner d’empreintes digitales en dessous de la caméra logée sur la coque arrière.
Pour prouver le fait que le petit carré inséré sous la caméra est un lecteur d’empreintes digitales et non une sorte de vignette destinée à couvrir quelque chose, nous avons une image différente dans laquelle la coque arrière de l’appareil est enlevée, laissant apparaître ce qui ressemble à un scanner d’empreintes digitales.
En outre, il y a aussi une icône dans les paramètres affichant une image d’empreinte digitale, même si à l’heure actuelle il est difficile de dire quelles sont les caractéristiques réelles du scanner d’empreintes digitales, et à quoi ce dernier pourrait être utilisé, sauf pour le déverrouillage du smartphone. On peut noter au passage que l’écran du smartphone est flou dans la plupart des images, ce qui n’est pas des plus simples pour tenter de deviner quelque chose.
Le HTC One Max n’est pas le seul smartphone qui est répandu pour disposer d’un lecteur d’empreintes digitales. En effet, très récemment il a été question que l’iPhone 5S, le successeur de l’iPhone 5 qui pourrait être dévoilé le 10 septembre prochain, est également susceptible d’embarquée une telle fonctionnalité.
Reste à savoir comment HTC va tenter de mettre en avant cette nouvelle fonctionnalité, si celle-ci est réellement embarqué dans le One Max.
vendredi 6 décembre 2013
Computex 2013 LG dévoile ses Tab-Book H160 et Z160 et son ultrabook Z360
LG n’est pas venu les mains vides au salon Computex 2013 de Taïwan puisqu’il présente deux tablettes tactiles convertibles 11 pouces et un ultrabook 13 pouces, tous sous Windows 8.
Outre ses nouveautés TV, LG avait profité du CES 2013 en début d’année pour dévoiler les prototypes de deux tablettes tactiles convertibles, les Z160 et H160, ainsi qu’un ultrabook 13 pouces, le Z360. Aujourd’hui, ces modèles sont présentés en version finalisée au salon Computex de Taïwan et le constructeur coréen précise qu’ils seront commercialisés à partir du mois de juillet.
Sous l’écran 11,6 pouces IPS défini en 1 366 x 768 pixels du Tab-Book H160, on trouve un processeur Intel Atom Z2760 double cœur cadencé à 1,8 GHz, 2 Go de mémoire vive et une capacité de stockage de 64 Go, le tout animé par la version 32 bits de Windows 8 et pour un poids de 1 kilo seulement. Un peu plus lourd (1,25 kilo) mais doté du même écran, le Tab-Book Z160 embarque de son côté un processeur Intel Core i5 3337U basse consommation à 1,8 GHz, 4 Go de mémoire vive, une capacité de stockage de 128 Go et l’édition 64 bits de Windows 8. L’autonomie annoncée du premier est de 12 heures et celle du second de 6 heures.
Le processeur Core i5 du Tab-Book Z160 se retrouve sous le capot de l’ultrabook Z360, doté d’un écran 13,3 pouces 1080p, malheureusement non tactile. Les caractéristiques techniques sont semblables avec 4 Go de mémoire vive, 128 Go de stockage et Windows 8 en version 64 bits. La connectique intègre deux prises USB 3.0, deux lecteurs de cartes microSD et une sortie HDMI. Le poids est limité à 1,15 kilo pour une autonomie comprise entre 6 et 7 heures.
Les prix et la disponibilité exacte de ces modèles, selon les pays, n’ont cependant pas été précisés. (EP)
dimanche 1 décembre 2013
Ebooks vers un modèle Allemand
Souvent comparée à la France en termes de développement du marché des ebooks, l’Allemagne accélère son adoption du format numérique, et réussit même à imposer son modèle.
L'Allemagne est souvent considérée comme un des jumeaux de la France en ce qui concerne l'arrivée du livre numérique : même attachement au papier, même culture du livre, même arrivée des grands acteurs, même questionnement juridique sur le prix, et TVA réduite... et pourtant, l'adaptation du marché Allemand face aux nouveaux défis du numérique semble plus rapide.
Les derniers chiffres de l’institut Gfk
L’institut Gfk annonce que le format numérique représenterait 2,4 % des ventes de livre. Si ce chiffre peut paraître faible, il faut le comparer au 0,5% d'il y a 3 ans, mais aussi au 0,6% actuel pour la France, selon les chiffres du même institut Gfk récemment. Un précédent rapport du même institut il y a un an prévoit même que ce chiffre pourrait passer à 17% à l'horizon 2015, alors qu'il ne prévoit que 3% pour la France à cette même époque. Amazon ou Kobo sont en effet arrivés il y a très peu de temps, et l'offre Tolino (un groupement national) est aussi elle-même très récente. Le marché commence donc à peine à se structurer, et les chiffres sont donc très encourageants.
Il faut dire que l'Allemagne n'est pas en reste pour ce qui est des initiatives : diverses liseuses ont été lancées, parfois sans succès, mais aussi des services comme les cartes cadeaux pour les ebooks, comme celles que l'on trouve aux Etats-Unis. Et la réflexion concernant le numérique est prise au sérieux, peut-être plus que chez nous, avec de véritables synergies qui s'organisent entre les différents métiers du livre.
L'exemple et les bons résultats de Tolino
Tolino, c'est ce groupement entre plusieurs acteurs Allemands du livre numérique et des Telecom pour proposer une alternative à Amazon et aux autres grandes entreprises qui essayent depuis les États-Unis (et leurs bases arrière du Luxembourg) de conquérir le reste du monde. Plutôt que de se laisser manger par les ogres américains, les Allemands ont réussi à s'entendre pour proposer une offre très cohérente, dont il faudrait s'inspirer.
Cette offre est constituée d'un catalogue, d'une liseuse et de services Cloud. Le catalogue est important, regroupe les ebooks de nombreux éditeurs allemands, et a beaucoup augmenté depuis son lancement il y a 100 jours, passant de 300.000 à 500.000. Car c'est en effet un communiqué de presse de Tolino pour fêter les 100 jours du lancement qui indique non seulement que le nombre de titres augmentait, mais aussi que les ventes des liseuses ont dépassé toutes les attentes, avec plus de 50.000 unités vendues.
Il faut dire qu'une liseuse six pouces à encre électronique E-Ink Pearl HD, avec éclairage intégré, connectée à l'offre des libraires allemands, un stockage de 25 Go dans le Cloud, le tout proposé dans un grand nombre de points de vente (1500) à 99 € a de quoi séduire. En face, personne ne peut proposer mieux, ni Amazon, ni Kobo, ni Bookeen, présent aussi en Allemagne. Malgré de petits soucis au départ, une mise à jour en mai a permis de régler quelques problèmes liés à l'éclairage intégré, et d'ajouter le surlignage aux fonctionnalités.
La réaction d'Amazon
L'importance stratégique du marché allemand se repère entre autres aux réactions d'Amazon. Tout d'abord, les grandes campagnes d'affichage d'Amazon en Allemagne, commentées par le site Buchreport.de démontrent que l'acteur ne veut pas laisser passer ce marché.
Mais c'est surtout la baisse de prix du Kindle, exclusivement en Allemagne, qui démontre la nervosité d'Amazon. La liseuse d'entrée de gamme est ainsi désormais proposée à 69 €, alors qu'elle à à 79 € ailleurs en Europe. Amazon essaye donc de réagir sur un marché qui est en train peut-être de lui échapper. Kobo, très actif, mais peut-être surtout la liseuse Tolino et son rapport qualité / prix imbattable sont passés par là.
En effet, face à une offre nationale, véritable alternative structurée et très attractive, Amazon n’est plus aussi attractif. A offre “égale” (hors catalogue), et alors qu’Amazon souffre de plus en plus d’un problème d’image, qui ne privilégierait pas une offre nationale ? Dans le cas contraire, pourquoi baisser de 10 € le prix de de sa machine sur ce marché.
Un modèle à suivre ?
S'il est possible dans des pays similaire au nôtre de structurer une offre attractive, de résister aux géants, pourquoi ne pas le faire aussi ?
Il faut peut être sortir de notre posture consistant à seulement créer un maximum de barrières juridiques. Si protéger nos acteurs nationaux et notre culture est important, et si une partie de cette protection passe par l’interdiction de certaines pratiques commerciales, faisons-le. Mais n’oublions pas que la seule solution à long terme, c’est de battre ces acteurs sur leur terrain, en proposant une offre plus attractive. Certains projets sont en préparation en France aussi, et il faut espérer qu'ils seront au niveau du défi à relever. Le plus grand défi sera certainement de faire travailler tout le monde ensemble pour un jour pouvoir proposer quelque chose qui séduise vraiment les utilisateurs.
Nous avons tout pour cela : éditeurs, grand réseau de libraires pour distribuer contenus et matériel, et même un fabricant de liseuses Français.
vendredi 29 novembre 2013
Waze finalement racheté par Google
Google vient d’annoncer le rachat de l’application GPS communautaire Waze. Le montant de l’acquisition pourrait dépasser le milliard de dollars. Le géant de l’Internet devrait se servir de Waze pour booster son propre service de cartographie Maps.
Alors que les pourparlers entre Facebook et l’application GPS communautaire Waze avaient échoué, Google qui attendait en embuscade a annoncé mardi qu’il a racheté la société israélienne. Une information que Waze a également confirmée sur son blog. Le tarif pourrait être le même que celui qui avait été évoqué pour le scénario de rachat par Facebook, soit 1 milliard de dollars ou plus. On parle même de 1,3 milliard de dollars (976 millions d’euros environ).
Google pourrait donc booster son application de cartographie Maps avec cet outil de GPS participatif. Waze compte 50 millions d’utilisateurs qui utilisent la géolocalisation de leur mobile pour réaliser de façon collaborative de l’information en temps réel sur le trafic routier. Le point sur lequel Facebook et Waze ne s’étaient pas entendu était le déménagement de la société d’Israël, afin qu’elle rejoigne les locaux de Facebook en Californie.
Il semble que sur le sujet Google s’est avéré plus souple, puisque l’équipe de développement de l’application de Waze restera au pays. (EP)
mercredi 27 novembre 2013
On connait maintenant parfaitement Cave, le spécialiste des « Bullet Hell Shooter » qui nous en mettent plein les mirettes. Peu importe le prix de ses jeux, la plupart du temps élevé, ça nous repousse assez rarement tellement les jeux sont particuliers. Excellents non ( même si parfois ça se rapproche ), ils ne le sont pas, spéciaux oui. C’est le genre de jeu sur lequel on peut passer des heures malgré des défauts importants, et encore une fois ce cheminement semble se répéter avec leur dernier titre, Bug Princess disponible en version universelle pour 3.99€.
Des insectes géants, tu oublies tout.
Commençons par le petit défaut que l’on va oublier au bout de deux secondes, les menus sont illisibles, comme dans la plupart des jeux de Cave d’ailleurs. L’Openfeint vous prend une bonne partie de l’écran alors qu’on en a carrément rien à faire, c’est inutile, gênant mais on va l’oublier dès qu’on commencera une partie. Comme on comprend rien au menu on choisit un mode de jeu au pif, une arme au pif puis on démarre le jeu, et là on en prend plein les yeux, on oublie tout, même l’Openfeint, c’est dire. On en oublie même presque qu’on comprend rien au menu et qu’on ne sait même pas ce que l’on a lancé comme mode de jeu, mais tant pis, on va dégommer des vers de terre, des coccinelles, des mille-pattes et tellement d’autres insectes.
Si on regarde d’un peu plus près, finalement, le menu n’est pas si compliqué qu’il en à l’air. On commence par choisir une des quatre difficultés disponibles puis on choisit un des trois modes de jeu possibles, au départ seulement un sera disponible, les autres viendront après. On finit par choisir une arme de départ puis c’est parti, on va se faire mal aux yeux pendant quelques dizaines de minutes, peut-être même quelques heures. Comme d’habitude sur l’écran on voit dix mille choses à la fois, et pourtant on arrive on ne sait trop comment à faire attention à à peu près tout.
Tu n’y vois rien mais tu adores ça.
L’écran est surchargé et ce n’est pas vraiment une surprise quand on connait Cave. Mais de toute manière on adore ça, c’est justement parce qu’il y a des monstres partout, des boules de feu, des diamants à récolter, l’écran est blindé, plus rien ne peut rentrer sous peine de voir votre écran exploser. Esquive à droite, à gauche, vite il faut avancer, à droite, un monstre ici il faut que je le tue ! Il ne se passe pas une seule seconde sans qu’on lâche notre insecte du doigt, ce serait bien trop dangereux. On va parfois balancer une petite bombe sur un monstre pour s’aider, il suffit d’appuyer sur le bouton en bas à gauche. Celui juste en dessous servira à rassembler sur un même point ou non toutes vos attaques.
Et ces attaques elles sont en générales nombreuses. Alors qu’on choisira au début de la partie une des trois disponibles, en récoltant des power-ups, on va rapidement être en possession de l’artillerie lourde, très lourde. Les petits monstres seront alors tués en plus grande quantité et plus rapidement, les insectes géants subiront plus de dégâts, logique quoi. La diversité des insectes est également assez bonne, pour ne pas dire excellente. Un insecte méconnaissable explose et pouf, plein de larves vous attaquent. En fait, on ne reconnaîtra que très peu d’insectes mais peu importe, il faut les dégommer un par un. Que ce soit les petits ou les boss, il faut les exploser.
Cinq stages ? Et pourquoi pas 6 ? On en veut plus !
Au final, les niveaux ( ici appelés stages ) sont assez peu nombreux et se comptent sur les doigts d’une seule main. La seule chose que l’on pourra ensuite faire varier sera le mode de jeu et la difficulté. Un énorme défaut me direz-vous, qui aurez envie d’acheter un jeu avec seulement 5 niveaux ? Et pourtant, on a beau recommencer le même niveaux dix fois, on ne le reconnaîtra presque jamais, pire encore, on ne s’en lassera que rarement. Ce qui importe, c’est que le jeu nous en mette plein les yeux, et à la demande. La bande son, excellente, ne fait que réconforter notre impression, on est à fond dedans.
Cave a semble-t-il fait un effort en nous proposant son premier jeu en version universelle, c’est pas beau ça ? Non, ce n’est pas beau du tout, c’est tout simplement horrible. Démarrez le jeu sur iPad et vous obtenez un bon gros zoom super moche, bref une version universelle qui n’a donc pas grand chose à faire ici, on se contentera d’apprécier le jeu sur iPhone, on peut pas tout avoir hein ! On notera également la présence de l’Openfeint, mais ça vous le savez déjà, et également le Game Center avec ici un paquet de classements en ligne et 34 réalisations.
On finit avec le trailer :
Note globale
Malgré un jeu horriblement moche sur iPad, il est magnifique sur iPhone. On a beau répéter le même niveau dix fois, on ne s’en lasse pas. L’écran est toujours aussi surchargé et l’environnement des insectes est parfait pour ce genre de jeu. On aurait peut-être aimé plus de niveaux mais tan pis, on va recommencer les cinq stages disponibles avec les trois modes de jeux et ce, des dizaines de fois.
dimanche 24 novembre 2013
Le nouveau Doctor Who n rsquo;est autre que Peter Capaldi
La nouvelle est enfin arrivée, le nouveau Doctor Who n’est autre que Peter Capaldi. Si certains regrettent que ce ne soit pas une femme et encore un blanc-bec, nous pouvons tout de même nous interroger sur sa petite personne.
La chaîne anglaise BBC a annoncé dimanche 4 août que l’acteur écossais de 55 ans prendrait les traits du 12 ème Doctor Who. En l’occurrence, son visage ne vous est peut-être pas inconnu, puisque vous avez pu le découvrir dans la série The Thick of It (Malcolm Tucker) et le film In the Loop.
Après 679 épisodes, c’est donc à son tour de tenter sa chance et de porter les couleurs de la cultissime série, après le retrait de Matt Smith. Pour l’anecdote, Capaldi a déjà joué dans Doctor Who, en 2008 sous les traits de Caecillius !
D’accord ? Pas d’accord ? Qu’en pensez-vous ?
mercredi 20 novembre 2013
Le cryptage de l'iMessage d'Apple mis en cause par des chercheurs
Malgré les dires d'Apple, la confidentialité des iMessages n'est absolument pas garantie avec le système de clefs actuel. Crédit D.R.
Le célèbre développeur d'un jailbreak pour l'iPhone soutient qu'Apple pourrait facilement déchiffrer les iMessages.
Au mois de juin dernier, après les révélations sur les programmes de collecte de données de la NSA, Apple avait affirmé que son application iMessage, qui permet aux utilisateurs d'envoyer gratuitement des textos en WiFi, était protégée par un cryptage «de bout en bout», ce qui empêchait quiconque de prendre connaissance du contenu des dits messages. Mais des chercheurs présents à la conférence Hack-in-the-Box (HITB), qui s'est tenue du 14 au 17 octobre à Kuala Lumpur, ont montré qu'Apple pouvait, volontairement ou à la demande des autorités, intercepter les messages.
L'affirmation selon laquelle iMessage est protégé par un cryptage incassable est « un pur mensonge », a déclaré Cyril Cattiaux lors de la conférence. Le chercheur, à l'origine d'un jailbreak pour iOS, travaille pour Quarkslab, une société basée à Paris et spécialisée dans les tests de pénétration et d'ingénierie inverse. Les chercheurs ont précisé qu'aucune information ne leur permettait de dire qu'Apple ou le gouvernement interceptaient actuellement les iMessages, mais simplement qu'il leur serait possible de le faire. Apple n'a pas répondu à une demande de commentaire sur le sujet, renvoyant simplement au communiqué publié au mois de juin dernier après les révélations sur le programme de collecte de données Prism de la NSA. Dans ce communiqué, Apple disait avoir entendu parler du programme Prism par la presse. « Nous ne permettons pas à un organisme gouvernemental d'avoir un accès direct à nos serveurs, et toute agence gouvernementale qui fait une demande de données d'un client doit avoir une ordonnance du tribunal », indique la déclaration. Mais, un document fourni par l'ancien consultant de la NSA, Edward Snowden, mentionne qu'Apple participe au programme Prism depuis octobre 2012.
Impossible de vérifier l'intégrité des messages
L'entreprise de Cupertino utilise une clef publique pour chiffrer les iMessages entre l'expéditeur et le destinataire. Or, selon les chercheurs, son système de gestion des clés publiques est opaque et ne permet pas de voir si les messages sont envoyés à un tiers comme la NSA. Quand quelqu'un envoie un iMessage, le terminal iOS va chercher sur le serveur de clés non public d'Apple la clef publique du destinataire pour créer le texte chiffré ou le message crypté. Quand le destinataire reçoit le iMessage, il le décrypte à l'aide de sa clé privée. Selon Cyril Cattiaux, le problème c'est « qu'Apple a un contrôle total sur ce répertoire de clés publiques ». La question de confiance se pose toujours avec les clés publiques. Quand il envoie un message crypté, l'expéditeur doit faire confiance au serveur, c'est-à-dire que la clé stockée sur le serveur de clés utilisé pour relayer le message appartient bien au destinataire.
Avec un serveur public, comme le serveur PGP Public Key Server du MIT, l'expéditeur peut avoir plus d'informations et voir par exemple si une clé a changé. Dans ce cas, il peut décider de faire confiance ou non au cryptage, notamment s'il soupçonne une attaque de type « man-in-the-middle ». Selon les chercheurs, le serveur de clés d'Apple n'est pas public. « L'utilisateur ne peut pas voir si la clé publique qu'il utilise au moment du cryptage du message est vraiment la clé de son destinataire et non pas, par exemple, la clé publique de certains salariés d'Apple », a déclaré Cyril Cattiaux. Son collègue chercheur - il se fait appeler GG - ajoute que « Apple fournit la clé, mais personne ne peut vraiment savoir si c'est un substitut ou quelque chose de ce genre. C'est vraiment une question de confiance et un réel problème pour les utilisateurs ».
Apple n'est pas le pire sur ce sujet
Pour Paul Kocher, président et directeur scientifique de Cryptography Research, « en général, les gens ne peuvent pas évaluer ou contrôler les risques des services cloud puisque les données sont conservées dans des systèmes qui ne peuvent pas être vérifiés ». Dans la pratique, « iMessage est aussi sûr qu'Apple a choisi de le faire, mais il n'est pas juste de critiquer Apple aussi sévèrement, alors que d'autres services ne sont pas mieux (voire pires) », a-t-il ajouté par e-mail à notre confrère Jérémie Kirk d'IDG NS. « La cryptographie d'iMessage est sûre en elle-même, mais il est clair qu'Apple contrôle la distribution des clés publiques », a écrit dans un courriel Matthew D. Green, professeur assistant au département des sciences informatiques à l'Université Johns Hopkins. « Apple a mis en avant auprès de ses clients le fait que les messages étaient cryptés de « bout en bout » et qu'ils ne pouvaient pas lire les messages », a écrit l'enseignant chercheur. « Techniquement, c'est tout à fait vrai, mais en même temps, ils savent très bien qu'ils pourraient détourner facilement le système s'ils le voulaient. En ce sens, ils ne disent pas toute la vérité ».
Cyril Cattiaux affirme aussi qu'il n'y a aucun moyen de détecter des attaques de type «man-in-the-middle» sur un terminal iOS, car le système mobile d'Apple ne stocke pas les clés publiques qu'il utilise pour iMessage. Il est donc impossible de voir si une clé a soudainement changé et, finalement, si le iMessage a été dérouté. L'expert en cryptographie Moxie Marlinspike, qui n'a pas participé à cette recherche, a évoqué un autre scénario d'attaque possible. Un compte iMessage peut être relié à plusieurs terminaux Apple. Le terminal utilisé pour envoyer un iMessage peut récupérer plusieurs clés publiques pour dispatcher le message vers un iPhone et un iPad par exemple. « L'interception par Apple devient encore plus facile, car ils n'ont pas techniquement besoin de mener une pure attaque de type « man in the middle » », a-t-il déclaré par courriel. « Ils peuvent tout simplement ajouter leur propre clé à la liste. L'expéditeur cryptera une copie supplémentaire directement pour Apple, en plus de celle envoyée normalement ».
« Une solution pour Apple serait de stocker les clés publiques localement, dans une base de données protégée, à l'intérieur d'iOS. Cela permettrait de comparer les clés » a suggéré Cyril Cattiaux. D'ailleurs, en plus de leur présentation, les chercheurs ont livré l'application « MITM Protect » pour les appareils jailbreakés, qui permet de faire cette comparaison entre les clés. « Il faut vraiment avoir confiance pour donner la gestion de ses clés à une entité tierce. Cela revient à lui livrer un texte en clair, non codé », a déclaré Moxie Marlinspike. Selon lui, « iMessage n'offre pas vraiment de cryptage de « bout-en-bout » au sens où le laisse entendre cette expression ».
dimanche 17 novembre 2013
Attention, il arrive sur Facebook !
Annoncé en janvier 2013, le moteur de recherche amélioré de Facebook va voir le jour aujourd’hui ! Graph Search est en cours de déploiement et quelques rappels s’imposent.
Fier de son milliard d’utilisateurs, et des 240 milliards de photos qu’il héberge, Facebook a décidé de développer un outil sensé renouer avec ses bases, établir de nouvelles connexions. En somme, Graph Search est un moteur de recherches différent de celui offert par un Google. Concrètement, il sera axé sur l’association de phrases, Facebook donnait l’exemple suivant : au lieu de taper ‘hip-hop’, on pourra taper ‘mes amis de New York qui aiment Jay-Z’, Plus précis, il offre la possibilité de trouver des personnes, des lieux et des photos en rapport.
Sur le papier, le Graph Search est une bonne idée. Certains de vos amis pourront savoir quelle marque vous recommandez, les endroits qui vous plaisent ou encore ce que vous avez visité. Pas de mal à cela dans l’absolu.
Facebook déclare,
‘Lancé en version bêta limitée en janvier dernier, Graph Search sera déployé dans les prochaines semaines à l’ensemble des utilisateurs de Facebook en langue anglaise US. Il s’agit d’une nouvelle façon de se connecter pour découvrir des personnes, des photos, des lieux ou encore des centres d’intérêts qui vous correspondent.’
Le moteur de recherches de Facebook permet de trouver des choses intéressantes au sujet de vous-même, votre passé, et tous vos amis d’une façon extrêmement simple. De la même façon, vous pourrez trouver des étrangers qui sont ouvertement racistes, sexistes et bien d’autres choses embarrassantes. Rien de ce qui n’était pas public avant la recherche ne le deviendra, mais il est capital de le paramétrer.
Paramétrer Facebook pour éviter les dérives du Graph Search ?
Pourquoi ? Entre tomber sur une info par inadvertance et creuser tous les liens de Facebook en un clic… il y a tout un monde. L‘idée est sympathique mais les dérives sont d’ores et déjà mises en exergue.
Mieux vaut anticiper, car le dernier joujou de Zuckerberg va arriver instamment sur votre Facebook.
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dimanche 10 novembre 2013
Gratuit 20 hits PC indémodables
The Elder Scrolls II : Daggerfall
Abandonnés ou offerts par leurs éditeurs, de nombreux jeux sont disponibles gratuitement. Il n’est donc pas obligatoire de sortir son portefeuille pour s’adonner à une tranche de vie vidéoludique. Certes, les titres concernés ne sont plus de première jeunesse, mais ils permettent de combler quelques lacunes dans sa culture jeux vidéo.
20 jeux cultes devenus gratuits
vendredi 8 novembre 2013
Flipboard doit être l’application que j’utilise le plus sur mon iPad, d’ailleurs c’était l’app que j’avais choisie de vous présenter lors de mon intervention chez Les Ardoises. Mais contrairement à mon iPhone je n’ai pas tout le temps mon iPad sur moi, et je me suis fait plusieurs fois la réflexion qu’une version iPhone serait bien pratique, encore plus si elle était synchronisée avec la version iPad.
Il semblerait que les développeurs de cette fabuleuse application m’aient entendu (ben quoi faut bien rêver non ? ), puisque Flipboard est désormais disponible en version iPhone , et il est toujours gratuit bien entendu.
Voici une vidéo de présentation :
Bien plus qu’un simple portage le design de cette version a été revu et adapté pour garder une simplicité d’utilisation identique tout en prenant en compte les contraintes liées à la taille de l’écran de l’iPhone. Je n’ai pas encore testé sur la longueur mais ça semble convaincant même si j’étais un peu sceptique au départ. D’ailleurs cette nouvelle version semble victime de son succès car les serveurs étaient indisponibles pendant plusieurs heures hier.
Quoiqu’il en soit Flipboard reste un véritable coup de coeur pour moi, si vous n’aviez pas encore eu l’occasion de la tester faute d’avoir un iPad alors jetez-vous dessus.
jeudi 7 novembre 2013
Apple corrigera un bug avec l #039;écran verrouillé d #039;iOS 7
Apple a promis de régler un bug touchant l'écran verrouillé des iPhone sur iOS 7, protégés par un code. Dans une vidéo, un utilisateur réalise une petite manipulation par une double pression sur le bouton Home et obtient l'accès à la galerie photos, ainsi que les comptes Internet utilisés pour les partager. Un porte-parole d'Apple a reconnu l'existence de ce problème auprès d'AllThingsD et un correctif sera intégré dans une prochaine mise à jour.
Sur le même sujet :
- Un défaut de conception d'iOS 7 permet de désactiver Localiser mon iPhone
Hawaï va construire le plus grand télescope au monde
Le site de Mauna Kea, à Hawaï, qui accueille déjà certains des plus grands télescopes du monde, va en accueillir un nouveau dont la construction doit commencer en 2014. Sa particularité est qu’il devrait s’agir d’un télescope utilisant un miroir de trente mètres de diamètre, ce qui lui a valu le surnom de « thirty meter telescope ». Ce Télescope de Trente Mètres va ainsi être capable de scruter l’univers d’une manière jamais égalée, puisqu’il pourra aller jusqu’à 13 millions d’années-lumière.
Hawaï vient d’autoriser la construction de ce télescope, qui est déjà annoncé comme couvrant 9 fois plus de surface que ses homologues, et disposant d’une précision trois fois plus grande. La première pierre sera posée en avril 2014.
mardi 5 novembre 2013
Voici les résultats de notre concours Novodio terminé il y a quelques jours. Les heureux gagnants sont :
- Louis
- Honeylove
Bravo à eux, je les contacterai bientôt par mail pour l’envoi de leurs lots.
A bientôt pour d’autres concours (dés demain si tout va bien !).